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82.

St.-P6tersbourg, lc 31 janvier 1813.

J'apprends dans l'instant тёте, que le chancelier,

piqu6 du d6part du courrier de l'ambassadeur, hier аи

soir, пе veut plus remettre l'exp6dition du sien deux

jours, et veut аи contraire absolument qu'il parte аи

bout de deux beures. Ayant appris cet accbs d'activit6,

tout fait extraordinaire, dbs que j'6tais lev6, је те

hjte d'ajouter епсоте quelque chose та lettre d'hier,

0blig6 toujours de remettre ипе prochaine occasion

та longue lettre 1 que је tachera.i d'achever et d'en-

voyer le plus t0t possible aprbs celle-ci.

Votre excellence те demande, s'il est vrai que Чи-

чаговъ et Witgenstein commandent leurs arm6es sans

6tre sous les ordres du prince Smolensky. J'a.urai

l'honneur de r6pondre que поп, et que le mar6chal

commande tous et le tout, 6tant

встЬхъ Ойствующихъ Cela n'empeche pas се-

pendant que m-r Чичаговъ, plein d'une pr6somption

sans borne, n'ait pas 0b6i ses ordres dans l'afaire de la

B6r6zina, еп se portant du c6t6 oppos6 celui qui lui

avait 6t6 recommand6 et prescrit рат le mar6chal.

L'Empereur est trop bo•n pour punir ипе pareille faute,

qui, dans le militaire, est ordinairement diminu6e рат

la bravoure, fermet6 et caractbre qu'on montre dans

ипе entreprise difiicile et que les suites heureuses ont

fait oublier. Votre excellence verra cependant combien il

est dangereux d'avoir ип homme сотте Чичаговъ

sous ses ordres, qui raisonnera еп amiral sur les cho-

ses qu'il пе comprend pas trop; et il l'a bien prouv6

par sa marche sur Borissow qu'il dirigeait sa guise,