devenait vieur, pnisque ses anciens camarades тате
l'abandonnent. La scbne avec Markew 6tait parfai-
te, dit-on, la cour. Celui-ci lui demanda des
nouvelles de sa sant6. — „Elle est bien,g r6pondit-il,
„j'ai еи ип 16ger соир d'apoplexie, mais та t6te п'а
jamais 6t6 attaqu6e, car si j'avais vu qu'elle faiblissait
tant soit реи, j'aurais de suite demand6 quitter les
0'est vraiment faire des excuses еп quelque
sotre аи comte Markow.—Votre excellence те demande
par qui jusqu'ici se soutient le chancelier? Personne пе
lui connait d'autre liaison d'amiti6 que celle d'Arak-
tch6ew; mais celui-ci est trop 6goiste et ambitieux роит
пе pas le sacrifer, si l'occasion se pr6sente. Jusqu'au
d6part de l'Empereur ils 6taient cependant li6s de coeur
et d'&me d'aprbs le proverbe: qui se ressemblent
s'assemblent, et quand ils dfnaient ensemble, c'6tait or-
dinairement еп t6te t@te. Је пе sais si Araktch6ew,
qui ассотрадпе S. М. dans се voyage, а 6t6 du сот-
plot роит laisser le chancelier ici ои поп; mais епйп
il а la morti6cation de rester ici bien malgr6 lui, et
а 6t6 јоиб d'une manibre cruelle. Le d6part de l'Empe-
reur s'est d6cid6 dans quelques heures, tandis que de-
puis ип mois tout 6tait pr6par6 pour cela. Le comte
Alexandre Soltykow, qui, lors du premier voyage, 6tait
ici pour traiter avec le corps diplomatique, deux.j6urs
avant се dernier d6part de S. М. pr6senta sa d6mis-
sion (оп suppose que cette demande lui а 6t4 insinu6e).
S. М., l'ayant accueillie, dit•uu comte R. de rester ici
avec le corps diplomatique et qu'il le ferait venir peut—
@tre. Ainsi le c-te R. пе l'a pas vu seulement son
d6part, puisque la nuit оп fit tout pr6parer et l'on рат-
tit 9 heures du matin. Се тёте ministre s'est que-
rell6 dernibrement avec la comtesse Protassow (qui di-