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83.

12 f6vrier 1812.

N'ayant аисипе connaissance de quelque occasion

prochaine, је destine cette lettre роит 6tre envoy6e

votre excellence par ипе voye plut0t s0re qu'exp6di-

tive. C'est pourquoi ј'у mettrai des faits qui peuvent

int6resser votre excellence, sans exiger d'@tre trbs-pres-

sants; ils serviront de r6ponse аих plusieurs questions

qu'elle т'а fait l'honneur de те faire еп dif6rentes

6poques. Је пе dois pas omettre еп premier lieu de

lui donner connaissance d'une scbne remarquable et

amusante qui s'est pass6e le jour de entre le

comte Romantzow et moi la соит. C'6tait ип јоит

de poste, ой j'avais des lettres de S. М. exp6dier,

се qui т'а fait tarder pour ofrir mes f61icitations

S. М. dans son cabinet, ainsi que је le tais d'habitude,

avant la grande cour. S. М., ayant d6j& pass6 l'6glise,

је l'ai suivie ип moment aprbs, et la premibre person-

пе que j'ai rencontr6e la porte de la grande salle

d'audience, que S. М. venait de quitter seulement, 6tait

le comte R. Aprbs les f61icitations d'usage qu'il

fait (car mes politesses avec lui se bornent ordinaire-

ment аих r6v6rences trbs-profondes d'aussi loin que

possible), il те dit qu'il 6tait enchant6 de те voir,

qu'il regrettait beaucoup de пе pas те rencontrer, qu'il

voulait тёте m'6crire роит те prier de passer chez

lui et que је pouvais lui rendre ип grand service.—

„Је suis prat“, r6pondis-je, „d'ex6cuter l'ordre que v..e.

jugera propos de те ип рот-

trait du comte Michel је regrette de п'еп

avoir pas“.— Eh bien, vous pouvez, n'est се pas, т•ец