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Bade, le 17 (29) septembre 1815.
J'aurais bien souhait6 faire ипе course Paris seu-
lement роит avoir le bonheur de revoir votre excel-
lence pendant quelques instants, heureuse аи milien de
sa famille; mais cette tifreuse incertitude, l'attente jour-
nalibre des ordres pour notre d6part, et peut-atre de
l'arriv6e de l'Empereur lui-meme, поиз emp6chent, роит
ainsi dire, de bouger de place. Telle а 6t6 et sera
jusqu'b [а fm l'histoire de no•tre voyage tant pronea.
S. М. nous а (l(5clar6 cependant que dans аисип cas
elle пе prolongera son s6jour dans се pays аи - deli du
15 (2'7) octobre, afin d'arriver P6tersbourg avant
l'hyver, et que тёте elle pourrait partir si elle
recoit les ordres de l'Emper. cet 6gard. J'avais esp6r6
ип moment que •votre excellence, viendrait peut-@tre ici
revoir S. М., le voyage de Paris n'6tant que de quatre
jours: mais la marche des troupes et la saison avanc6e
commencent (510igner cet espoir, et peut-6tre пе quit-
tera-t-elle pas l'Angleterre avant le d6part des souve-
rains et la conclusion des afaires.
Се qui se passe dans le royaume de Wurtemberg
n'est que le commencement, et si l'on п'у prend
garde, toute l'Allemagne pourra devenir le th6Atre des
nouvelles horreurs des r6volutions. Il те semble que
les alli6s, tant qu'ils sont r6unis encore, devraient те-
m6dier аи mal qui met еп danger toute l'Europe; il
serait prudent et тёте biens6ant de prendre de suite
quelques mesures роит 6toufer le germe de la rCvolu-
tion qui соттепсе Stuttgardt et fmira Dieu sait ой
et quand. Quant la France, tout се qu'on еп apprend