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St.- P6bersbourg, le 1 a00t 1816.
La banque сотте le lombard (ои la maison des еп-
fants trouv6s) sont tous les deux 6galement aussi so-
lides que nos 6nances permettent de l'esp6rer, et sous
се rapport il а аисипе dif6rence. Аи contraire, la
banque est la disposition et sous la d6pendance еп-
tibre du gouvernement; tandis que la maison des еп-
fi,nts trouv6s est еп quelque sorte ип 6tablissement
indbpendant dn ministbre des 6nances et de tout аи-
tre, et а des hypothbques аи quadruple de son capital.
Еп supposant que l'une et l'autre sont аи niyeau, il у
а bien plus d'avantage d'avoir afaire аи lombard роит
сеих qui у mettent l'argent, qu'ils peuvent retirer pres-
que sur-le:champ. La banque пе se trouve pas dans
le тёте cas: le ministre des fmances demande quel-
quefois de verser tout son capital pr6sent dans le tr6-
sor de l'Empire, et сеих qui redemandent leur propre
argent d'aprbs la teneur des obligations ои billets de
la banque тёте sont renvoy6s d'un jour l'autre роит
plusieurs semaines et plus d'un mois. Votre excellence
peut juger par li combien sont embarrass6s quelque-
fois сеих qui ont des afaires dans l'6tranger et qui
peuvent essuyer des pertes consid6rables et jonrna-
libres par le cours du change. Роит conclure et рто-
noncer clair et net, је suis plut6t роит le lombard. Une
autre consid6ration rend cette pr6f6rence d6cisive. La