quelque tems. Puis, petit petit, les visites se sont suc-
c6d6es, et ma.intenant il у а foule toujours, аи point
qu'on se demande si l'on у va, et l'on s'6tonne si l'on
est assez abandonn6 du Ciel pour пе pas vouloir у
mettre le pied. L'on dit hautement que le ministre des
cultes у est des plus assidus; mais c'est surtout la
classe des dames d6votes qui assibgent sa maison.
Grand bien leur fasse le Ciel! Le m6decin de S. М.,
Strofregen, ayant entrepris la сите du fol, у а mis
plus de zble qu'il п'а d'habitude d'en user еп g6n6ral,
et il esp6rait que т-те krudener ferait usage de son
6loquence pour le c616brer dans ses saints sermons,
lorsqu'en annongant que les transports аи cerveau de
l'illustre patient avaient cess6s et sa gu6rison n'6tait
plus douteuse, la proph6tesse s'6cria qu'elle savait
bien qu'il п'у avait point d'autre rembde роит le sauver,
et que lui, Stofregen, doit bien еп voir l'efet—-c'6taient
les pribres de т-те krudener. Le m6decin, furieux et
hors de lui d'6tre рауб de cette nouvelle faeon, se
sauva; et се n'est que quelques jours aprbs que sa
violence se calma et qu'il p0t еп causer avec bonne
humeur. Jusqu'ici оп а tol6r6, тёте encourag6 (puis-
que des autorit6s s'y rendaient) ces r6unions, et il у
еп а d'autres que c•elles de т-те krudener; се qui,
joint аи mille d6sagr6mens qui s'en suivirent, mit Еп
аих jours du vertueux m6tropolite Michel. Је пе sais
се qui еп sera pour l'avenir, puisqu'on assure que
l'Empereur est complbtement revenu de son opinion
sur les sectes d6votes, surtout aprbs l'audience qu'il а
accord6e sur la demande r6it6r6e de l'empereur Fran-
gois, Laybach, ипе d6putation des j6suites, qui lul
ont prouv6 que s'ils avaient tort de s'attacher faire
des pros61ytes, аи moins ils n'avaient pas celui de mi-