n6ral de la Nouvelle Russie, et le comte Michel п'а-
vait pas grande envie de la joindre се poste. Сереп-
dant, malgr6 le surcroit de peines et d'embarras чие
се pays doit lui donner, il vaut in6niment mieux l'avoir
r6uni que d'avoir роит voisin, peut-@tre, ип gouverneur
qui aurait ри contrecarrer les grandes vues qu'un сот-
te М. W. peut et doit avoir, et qu'il peut r6aliser,
6tant seul chef• de tous les d6bouch6s du Midi de la
Russie, et d'une contr6e frontibre. La manibre dont
l'Empereur s'est conduit cette occasion avec le• сот-
te Michel, est aussi d6licate que digne du Souverain
qui d6sirerait le plus grand bien роит son Empire, et
il parait, d'aprbs се qu'il а dit plusieurs personnes,
qu'il est enchant6 de son choix. C'est bien just.e ti-
tre que tout le monde le f61icite cordialement d'avoir
employ6 le comte Michel роит le poste le plus impor-
tant du pays. Је reviendrai encore sur се chapitre dans
та lettre prochaine. Еп attendant, је suis heureux de
pouvoir assurer votre excellence que le comte et la сот-
tesse Lise se portent tous les deux parfaitement bien,
et qu'ils sont 6galement contents de cette nomination.
surtout des conditions que l'Empereur а d$ accord6es,
аи moins promis d'accorder: 10, de choisir le s6jour ordi—
naire dans telle ville de sa. d6pendance que le comte
М. le jugera propos, et тёте d'en changer, quand
bon lui semblera (le comte veut l'6tablir Simph6ropol
еп Crim6e); 20, aller Bielaczerkow, ои dans lea terres
voisines, sans demander la permission d'ici, et aussi
souvent qu'il le voudra; 30, faire des voyages еп Ап-
gleterre. роит voir votre ехс., et qne la permission пе
lui sera jamais refnsCe; 40, arriver ici, sans permission,
toutes les fois que les aHiires l'exigeront. Le comte