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tions 6taient constamment renvoy6es роит la (16lib6ra-
tion du conseil, се qui lui d6plaisait grandement. Sans
cela, la Russie п'еп aurait jamais 6t6 quitte. La ques-
tion comment ип homme de si реи de moyens а ри
se soutenir si longtems dans ип poste aussi important
que diTcile et qu'il а mal rempli de tout 'tems, пе
saurait se d6cider que рат l'impossibilit6 de trouver
successeur qui vaille mieux. Depuis qu'on а aboli les
coll6ges pour 6tablir des ministbres, оп se trouve et
l'on se trouvera dans la тёте dific.ulta;. Les afaires
marchaient jadis, s'il у avait ои п'у avait pas dans
tel ои tel autre coll6ge ип pr6sident ои vice-pr6si-
(lent, et quelquefois тёте parmi les petits employ6s
de col16ges se trouvaient des gens qui menaient la
barque mieux que. leiu•s chefs. Les afa.ires пе s•ar-
retaient jamais. Maintenant, depuis чи'ип ministre
seul est chef et travaille chez lui avec, chacun de
ses subordonn6s, directeurs ои autres employ6s,
moins que de mettre sa place son secrbtaire, оп пе
trouverait pas ais6ment ип homme capable de remplir
ses fonctions, еп cas de mort ои de d6mission. Le c-te
kotchoubey va, dit-on, dans l'6tranger, et l'on se perd
еп conjectures, qui serait sa place? А plus forte rai-
son, le ministbre des 6nances est difrcile r6gir,
cause de tant d'objets minutieux et multipli6s l'infini,
dont il se compose. Саг chaque ddpartement du mini-
6tant s6par6, il est 6vident que c.hacun des di-
recteurs est cens6 de savoir се dont il est charg6.
sans pr6tendre de savoir, ni de se rn6ler des afaires
du ressort de ses camarades. C'est aussi l'origine
de cette terrible bureaucratie qui inonde la Russie de
tant de chancelleries et d'employ6s qui n'existaient pas
jadis, puisqu'une тёте chancellerie fiiisait, les afaires