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contredisait sur le chapitre de la banque d'emprnnt,
et qu'il n'6tait plus question de la r60rganiser, mais de
l'abolir tout-h-fait. Оп lui fait la r6marque, que la
chose пе pouvait рад dtre alt6r6e, puisque le tout 6tait
bas6 sur la d6lib6ration du conseil d'6tat et sur ип
plan confrm6 par l'Emp-r. П s'est lev6 еп pronongant
ип v6to absolu, et la chose fnit lh. Le c-te Lambert,
jadis le сотрадпоп de Mourawiew еп Espagne, main-
tenant chef de la commission d'amortissement de la
dette et confdent de О., а еи la charge de refaire
cet ouvrage, еп prenant роит principe l'&bolition de
la banque d'emprunt. Оп а 6t6 Ма recherche des то-
tifs d'un changement si marquant dans le principe g6-
n6ral, et l'on d6couvre, que се c-te Lambert а еи plu-
sieurs conf6rences avec Willamow, secr6taire de l'im-
p6ratrice-mbre, dont le r6sultat fut, que S. М. пе ver-
rait pas avec plaisir, si le lombard, qui est sous sa
direction, pe*drait ses avantages рас le renouvellement
de la banque d'emprunt, puisque Гип et l'autre auraient
le тёте but, de prater de l'argent int6r6ts et sous
hypothbque. Voil& ип beau motif, digne d'un homme
d'6tat! Le projet de Lambert fait est port6 аи conseil
et у а rencontr6 ипе opposition presque g6n6rale. G.,
outre les vives discussions qu'il а essuy6es, sans рои-
voir presque r6pliquer, а entam6 par 6crit ипе corres-
pondance avec le pr6sident de cette section du conseil,
le prince Jacques Lobanow, dans laquelle il а 6t6 aussi
complbtement battu qu'en d6lib6rations verbales. Оп lui
apprit que la banque d'emprunt п'а fait que du bien;
que ses op6rations 6taient, еп quelque sorte, immua-
bles; puisqu'elles se renouvelaient chaque instant, et
que d'aprbs le sens et la lettre du manifeste de l'im-
p6ratrice Catherine pour l'ouverture de la banque, dans