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lequel il entre quelques lois fondamentales, touchant

les privi16ges de la noblesse et la patente de ses droits,

il n'est gubre possible d'abolir cette banque, moins

d'6tablir quelque 6quivalent dans le тёте but. M-r G.

а fait, dans cette occasion, preuve d'une ignorance

inconcevable; саг il disait que si le lombard пе suf-

fsait pas pour les demandes d'emprunt еп faveur de

la noblesse (се qui est efectivement le cas, puis qu'on

у attend son tour 1 et 2 ans), la banque de commerce

pourrait у suppl6er. Оп lui oppose que les st&tuts de la

banque еп question portent qu'elle pr6te sur les let-

tres de change escompter terme, sur les marchan-

dises еп nature et sur les fabriques hypoth6qu6es. П

r6pond que la noblesse aussi, poss6dant des fabriques

et des produits des fabriques, pourrait profter de тё-

mes facilit6s qu'ont les n6gociants. Le prince Jacques

Labanow relbve, qu'en qualit6 de gentilhomme assez

pauvre, n'ayant que 8Ш) paysans, il peut assurer qu'il

serait le premier exclu du b6n6fce accord6 par l'imp-ce

Catherine, puisqu'il пе possbde аисипе fabrique, mais

qu'il pettt citer la fortune de denx Narychkine, qui ont

30 40 mille paysans, sans poss6der аисипе, fhbrique,

et ta.nt d'autres; que рат cons6quent, еп refusant les

secours cette classe, оп la refase l'agriculture, qui

est la v&ritable richesse de l'Empire. M-r G. soutient,

que роит relever les finances, il s'agit de relever le

commerce et la classe qui у tient imm6diatement. Оп

lui r6pond que le commerce est la cons6quence de

fagriculture, et que, par cons6quent, оп пе peut gueres

relever le premier avant qne de relever cette

laquelle tient la noblesse et l'habitant des campagnes,

qui sont les v6ritables cultivateurs. M-r G. п'а еи,

се qu'on assure, que deux voix роит lui; tous les