пе point, оп пе peut pas dire que tout пе soit vendu

ои achet6, quand toute ипе compagnie est pour

piller. Tout r6cemment le ministre de la justice s'est

montr6 sous le jour le plus odieux еп trois occasions

cons6cutives. Sur la protection de son directeur de d6-

partement, цп candidat а 6t6 pr6sent6 аи comit6 des

minish•es pour pr6sident de quelque tribunal civil еп

province. Le comit6 а laiss6 passer la chose сотте

afaire courante, еп quoi les ministres n'usent point de

scrupule, chacun se trouvant dans la тёте cat6gorie.

Lorsqu'on а port6 l'afaire la confirmation de l'Emp-r,

S. М. l'a renvoy6e аи comit6, avec ипе forte r6pri-

mande tout се corps роит avoir pass6 sans obser-

vation la plus grave circonstance, que le condidat

pr6sent6 se trouvait encore sous jugement аи tribu-

nal criminel, роит des fautes commises dans sa der-

nibre charge de procureur de gouvernement. Naturel-

lement, tout le comit6 а 6t6 sensiblement bless6 par

cet abus de sa bonne foi et de sa сопйапсе. А cette осса-

sion, le prince kourakine а donn6 l'opinion, qui sera

probablement confrm6e par l'Emp-r, portant: qu'aucun

ministre, аих termes du rbglement g6n6ral de Pierre-

le-Grand, ni аисип homme d'6tat, п'а personnellement

le droit de pr6senter ип candidat de son choix, pour

ипе place pareille; аи contraire, се droit appartient par

le rbglement аи S6nat. Certes, le grand souverain .qui

а fait cette loi а еи еп vue qu'un homme seul peut

6tre induit еп erreur, ои пе pas avoir des motifs purs;

tandis que dans tout ип corps сотте est le S6nat, il

pourrait se trouver ип homme qui saurait 6clairer les

autres, si ceux-ci п'у faisaient аисипе attention, ои

s'ils n'6taient dispos6s susciter ипе opposition contre

ип protecteur puissant. Le prince Lobanow а еи donc