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autres ont sign6 contre, et la proposition est tomb6e
dans le goufTre (ln n6a,nt, сотте la plus grande partie
des projets de son ministbre, depuis qne l'Emp-r еп а
ordonn6 la discnssion аи conseil (-F6tat, c'est dire,
depuis З ans; car, jusqu'alors. il se mettaita\ couvert
par quelque oukaze qu'il 6btenait par surprise, et qui
n•adnwtt.ait plus de discussion naturellement.—Dans le
courant de ces derniers deux ои З mois, il у eut аи
c,onseil deux objets de discussion qui ont tourn6 tout
aussi mal роит G. La premibre 6tait les secours
porter аих deux gouvernements de la Russie Blanche,
ой la famine moissonnait toute ипе population. M-r G.
а dit, qu'il п'а аисип тоуеп pour cela, et que l'Emp-r
пе peut pas nourrir tous les afam6s. Ces dernibres
paroles, il les а •prononc6es avec ипе telle duret6, que
kampenhausen lui а r6pondu, qu'un homme gros et
gras et bien nourri пе peut pas sentir, сотте celui
qui meurt de faim; mais qu'il est .du devoir du conseil
d'6tat de s'occuper pourtant rechercher quelques res—
sources. M-r Mordwinow se l&ve avec vivacit6 et pro-
попсе ип discoucs, сотте d'inspiration, qui а fait ип
grand efet. Il d6montre que deux provinces accabl6es
de la famine auraient ри etre secourues et nourries
par 50 autres quelques mois seulement de l'ann6e, si
l'on пе s'6tait born6 envoyer simplement le s6nateur
Baranow, avec l'instruction de rapporter аи moin.s les
deux tiers de l'argent qu•on lui avait conflb, mais si
оп avait pris les mesures qu'il pose dans le plus grand
d6tail. А tout cela m-r G. п'а r6pondu qu'il point
d'argent et qu'il пе saurait plus еп trouver; que, par
consbquc nt.. les sA•onrs demand6s et proposbs пе реи-
vent pas 0tre• accord6s. Le c-te Araktch6ew,
avoir signb son пот роит G.. aprbs le discours de