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St.-P6tersbourg, le 22 a00t 1822.

Nous avons еи ici, il у а cinq јоин, l'aTigeante

nouvelle de la mort du marquis Londonderry. Rien de

plus funeste que cet 6v6nement dans ипе 6poque ой

l'Europe avait besoin de son exp6rience et de son аи-

torit6. Il est diflcile surtout аи congrbs de remplacer

ип homme dont l'influence aurait ри Иге si salutaire

роит les afaires. Dieu sait qui pourra 6t,re envoy6

Vienne; car il n'est pas possible que lord Stewart puis-

se seul remplir ипе charge laquelle son frbre pouvait

peine suHire,malgr6 sa longue routine et l'usage constant

de s'en occuper. Је souhaite de tout тоц coeur que

lord Grenville puisse entrer actuellement dans le mi-

nistbre. Personne mieux que lui пе pourrait remplir

се poste, moins que m-r Canning пе change de des-

tination. Le roi doit 6tre d'autant plus aTig6 de cette

perte, que son absence doit mettre d'obstacle аих

afaires et retarder la r6union diplomatique Vienne.

Оп dirait que le roi est averti par се qui est arriv6 l'an-

пье pass6e, lors de son voyage еп Irlande, et par се

qui vient d'arriver actuellement, de пе plus faire de

voyages hors l'Angleterre.

J'ai еи des nouvelles de m-r le c-te Michel la se-

maine pass6e, et је vois рат sa lettre, avec ипе v6-

ritable satisfaction, que la c-tesse Lise, leurs enfants

et la c-tesse Branitzka se portaient extramement bien.

Il т'а donn6 de la part de cette dernibre ипе commis-

sion d'acheter, des d6bris du palais St. Michel, ипе

magnifque chemin6e еп mosaique et des portes еп

bois d'acajou avec des ornements еп bronze dor6, le