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Ajai,res de Prusse. 1748.

Il пе reste plus qu'h parler des puissances dont le

chancelier trouve les int6r6ts oppos6s сеих de la

Russie.

Telle est entre autres sa fagon de penser regard

de •sa тај. prussienne, qu'il а trouv6 тоуеп de faire

g00ter sa Souveraine, malgr6 les dispositions favo-

rables ой elle 6tait аи commencement de son rbgne,

et еп d6pit du systbme constant de Pierre 1 et de tous

les souverains de Russie, qui ont toujours regard6

l'amiti6 et la bonne intelligence avec la соит de Prus-

se, сотте essentiellement li6e avec leurs int6r6ts.

Afqirts de France. 1748.

Personne n'ignore que l'Imp6ratrice а les plus gran-

des obligations cette cour, que c'est. elle qui а fourni

les moyens n6cessaires pour l'61ever sur le tr6ne, et

qu'elle. п'а rien oubli6 du depuis, pour cultiver et соп-

server son amiti6. Le renvoy du marquis de la Che-

tardie а 6t6, le premier trait par lequel le comte Bes-

touchew а signa16 sa haine contre. la France, et il а

trouv6 •тоуеп d'y mettre le comble рат la marche des

30 т. hommes. La cour de Versailles а enfln pris le

parti de rappeler• ses ministres.

de SuUe.1748. •

Les int6rdts qui divisent les cours de Suue et de

Russie, sont d'une nature. пе pouvoir pas esp6rer

qu'il s'6tablisse jamais ипе amiti6 sincbre et durable

entre ces puissances; mais оп avait cependant lieu de

se flatter qu'il r6gnerait ипе union ext6rieure et то-

mentanbe entre les deux nations, sous le rbgne d'une

Princesse qui пе laissait pas que d'avoir quelques obli-