— 129 —

ministres de Subde, et que malheureusement il s'est

t.rouv6. sans чие personne de la compagnie l'ait деи

qu•apNs сопр, que c'est еп arrivant аи dernier de ces

repas que le dit comte а. fait arreter се soldat d6guis6

qui l'espionnait.

4.

St.-P6tersbonrg, le 30 novembre 1748.

Quant аи c-te de l'Estocq, j'ai appris depuis qu'il

п•а, pas encore 6t6 transport6, сотте оп ravait d6bit6,

mais qu'il est toujours dans sa maison. L'inquisiteur

Schouwalow, qui est tout fait dans les int6r6ts du

chancelier, а partag6 avec le g6n6ral Apraxine le plaisir

de lui аппопсет son malheur. Quand il les а vus entrer,

il doit leur avoir demand6 се qu'ils voulaient de lui,

ajoutant qu'il savait qu'on avait r6solu de le perdre,

mais qu'on п'у rbussirait pa.s. Оп lui а montr6 lbdes-

sus des lettres, qtfil а ni6 Иге de lui. Voilh реи

prbs tout се qu'on еп sait.

5.

S.•P6tersbourg, le З d6cembre 1748.

Le comte de. l'Estocq а 6t6 transport6 la nuit de

jeudi аи vendredi [а fort.eresse, се qui fait voir que

son araire tourne fort mal et qu•elle prend le grand

chemin de la Sib6rie. Une circonstance a.ssez remar-

quable, c'est que sa femme и. 6t6 transport6e avec lui,

preuve qu'elle est impliqu6e, dans le crime qu'on lui

suppose, et cette derni&re particularit6 те ferait quasi

soupyonner qu'elle а troRv6 тоуеп d'entretenir quelqne

correspondance secrt>te uvec sa soeur et avec la fa-

mille inrortun6e. Le capitaine Chapizeau doit avoir

9

Архивъ Князи Вороицова ХХ\'.