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St.-P6tersbourg, le 7 f6vrier 1797.

J'ai reeu, топ cher, deux de vos lettres et suis fort

sensible l'int6r6.t que vous avez pris та nomina-

tion la qualit6 de grand-maitre. Је pr6vois qu6 vous

avez pris ипе part la douleur ой т'а jet6 la mort

dE топ pbre. Је su;s parti dbs l'instant ой j'ai su son

danger, mais еп chem;n j'ai appris que је n'arriverai

que pour ses fun6railles. Ј'у ai еп efet assist6. Cest

kiew et аи milieu de l'6glise cath6drale du couvent

de Petschersky que nous l'avons d6pos6. Vous igno-

rez peut-6tre que, frapp6 d'apoplexie, il а v6cu quatre

jonrs priv6 de la parole, mais поп point de ses sens;

il а repouss6 tout rembde et, grand dans се fatal

instant сотте dans tout le cours de sa vie, il а semb16

пе vouloiT pas disputer la mort quelques jours ои

тёте quelques annbes d'infrmit6. И а теси le saint

sacr6ment avec respect, les larmes ont coul6 de ses

уеих, et il а montr6 de la main qu'il avait diflcult6

d'avaler et ensuite que c'6tait fait, et aprbs cela il а те-

ferm6 les уеих роит пе plus les ouvrir. J'aurai

peine vous dire, топ cher, combien ces deuxmorts

;nattendues et si rapproch6es l'une de l'autre m•ont

• vieillies. Le 0iel а voulu queje paryienne ипе grande

dignit6 et ипе grande fortune, mais de cascade еп

cascade, de chute еп chute et l'5me meurtrie des secous-

ses aussi violentes.