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('•ustine et se8 trouppes ont mis еп efet ипе grande afecta-

tion bien traiter, le territoire Palatin. Il а fait, dit-on, de-

mander la permission de passer 10 Rhin sur le pont de Мап-

heim; оп lui а fait dire que cela avait 6t6 intordit аих ат-

m6es autrichiennes, mai8 que 8'il passait le fleuve ailleurs

dans le palatinat, Те gouvernement п'у mettrait nul obstacle.

Раг ипе lettre que је viens de recevoir de Francfort је de-

vrais pr&umer que le mar6chal prince de Nassau у est encore;

d'aprU eelles qu'a l'61eeteur il doit еп etre parj.

Copie de la lettre du тйпе, еп date пе Coblence, du 25

septembre (5 octobre) 1792.

Les alarmes de Coblence, роит пе рад diro la terreur, sont

encore plus consid6rables que се дие ј'еп ai vu Francfort.;

hier des voitures, des bateanx charg6s de grands seigneurs et

de leurs femmes, qui 6migraient de Мауепсе, ont augmgnt6 la

consternation par leurs r6cits, par la hAte et le d6sordre

avec lequel ils fuyaient.

L'61ecteur de Tr6ves se d6cida alors de faire tout етра-

queter; оп arr6ta tous bateaux sur le Rhin роит son ser-

vice, оп d6fendit de laisser sortir personne, et ces mesures

portent la crainte et ia d6solation аи comble.

J'ai dtn6 hier chez l'61ecteur. Је lui ai repr6sentd, monsieur

le comte, qu'en convenant qu'il у avait du danger il 6tait

clair qu'il n'6tait рад instant; que tout le corps доив les or-

dres de m-r de Custine пе se porterait рад sur Coblence:

1-0, parce qu'il laisserait Мауепсе derribre lui; 2-0, parce

qu•en s'6cartaut de Spire et Landau, qui 6taient ses points