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deux courriers, s'est rendu incontinent Cassel. Nous
d6sirons tous ici еп Allemagne que се soit pour tem-
p6rer се d6sir extr6me qu'a le landgrave de faire mar-
cher ses trouppes qui sont la sold? de l'Angleterre.
Се prince paraissait si persuad6 de leur prochain ет-
ploye qu'il avait envoy6 il у а 15 jours ипе estafette
Напаи pour у donner ordre de faire r6imprimer
pour les deui r6giment8 qui s'y trouvent les tableaux
qu'on потте еп France itat de situation et d'y ајои-
ter deux nouvelles rubriques аих anciennes: celle des
morts et des bless6s. Ое n'est pas d'ailleurs, топ ami,
le seul trait, ni la seule pr6caution qui prouve que le
landrave comptait faire marcher ses troupes et les
voir entrer еп guerre аи premier jour. Voici assez de
• choses sur la diplomatique, et је d6sire que mieux ins-
truit que је пе le suis, vous prononciez que tout cela
n'est rien et restiez persuad6, сотте il те semble que
vous l'6tes, que la tranquillit6 de l'Europe пе sera
point rompue par ипе autre guerre que celle qu'il
plaft аих Turcs de поиз faire. Је vais vous entretenir
maintenant de quelque chose de bien flatteur pour moi.
Le prince Edouard, flls de sa majest6 britannique, а
pass6 hier рат cette ville et т'а non-seulement permis
de lui faire та cour, mais а daign6 disposer de та
loge аи th6Atre. Је lui ai rendu avec ип plaisir ех-
treme tous les tbmoignages de profond respect que је
lui devais; j'ai pri6 s. а. r. de consid6rer que le roi
son pbre n'ayant point de ministre Francfort, il те
revenait de droit, сотте аи ministre de la cour de
Rus;ie, toujours intimement li6e avec celle de Londres,
d'6tre ici l'ex6cuteur de ses ordres et que је [е priai
par cons6quent de те les donner, сотте si је joignai
l'honneur d'6tre ministre de l'Imp6ratrice celui d'6tre