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Le 19 (30) octobre 1787, Franefort.
J'ai reyu, топ ami, successivement deux de vos
lettres qui m'ont fait ип plaisir extr6me par les t6-
moignages d'amiti6 qu'elles contenaient et m'ont int6-
ress6 aussi titre de correspondance diplomatique.
Pour у r6pondre sous ceS deux faces, је соттепсе
par la detnibre. Plac6 ici dans ип poste m6diocre et
sans lumibre qui partit d'une source infaillible, је dois
6tre реи instruit de се qui touche les grands objets et
је vais vous dire des choses que је soumets tout uni-
ment votre v6ri6cation. L'on pr6tend que les afai-
res d'Hollande ayant pris ипе tournure favorable et
prompte, m-r Grenville а propos6 la cour de France
de d6sarmer de part et d'autre; que celle-ci doit avoir
r6pondu avec ипе sorte de dignit6, que cour de
Londres, ayant arm6 la premibre, commencerait aussi
par d6sarmer; que la cour de Berlin avait charg6 m-r
d'Alvesleben de radoucir la cour de France et l'inviter
garantir la constitucion pr6sente de la Hollande; que-.
muni des r6ponses de la conr de Versailles, се ministre
ira Londres et ensuite la Науе. J'ignore jusqu'b
quel point tou&ela est yrai; vous le savez assur6ment
mieux que тт. Се que је sais et que Vous ignorez
peut-6tre, c'est que m-r d'Alvesleben est ип homme
de m6rite et d'une soci6t6 fort agr6able. M-r de Faucid
qui 6tait Hanovre, aprbs avo' reyu successivement