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Coblencc, le 5 (16) a00t 1786.
J'ai reyu, топ cher ami, successivement plusieurs de
vos lettres, entre autres celle que vos avez сопйбе
аи c-te de Perghen et 6nalement celle, ой vous те
dites• que le duc de Gotha va diner chez vous: celle,
ой vous те parlez de l'attentat contre la vie du т.
d'Angleterre, 6tait аи nombre des pr6c6dentes. Је vous
rends mille et mille graces de m'avoir 6crit si souvent
et је vous fais tout autant d'excuses d'avoir 6t6 moins
exact. Cela те тёпе ипе confldenc,e, et cette conf-
dence va те mener ипе autre. Је sors de Schwal-
baeh, ой j'ai pris les еаих. Elles m'ont fait ип bien
6tonnant; mais peine leg ai-je quitt6es que је те sens
retomber dans l'6tat de langueur, ой j'6tais.
Је vous ai cach6, parce que j'ai crains d'alarmer
votre amiti6, que cet hiver, la suite d'une fl?vre
d'hortie ои 6bvre bileuse, је suis tomb6 dans ип 6tat
de lan@eur; eet 6tat те prenait рас accbs, et il est assez
probable que је п'еп r6viendrai jamais entibrement: се
sont des affections nerveuses, disent les Franpis, des
vapeurs; les Allemands, сотте les Russes, baptisent
tontes les maladies chroniques du пот d'h6morroides, et
c'est рат cons6quent ainsi qu'on. d6signe la mienne ici;
j'ai senti tout le poid de топ mal. Је те suis r6sign6,
et eela т'а sauv6. Је n'ai point 6t6 inquiet, j'ai 6cart6
les m6decins et les rembdes et j'ai .baiss6 la tete sous
le couteau. Mais le sort retient encore le glaive qui
vibre cependant toujours sur та tete.
Је те prombne beaucoup cheval, је trotte sans
discontinuer ипе heure ои deux, et alors је vis tran-