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П.

St.-P6tersbourg, се 31 octobre 1802.

Monsieur votre fls а remis, monsieur le comte, la

lettre bien aimable que vous m•avez adress6e de M6mel;

је suis sensible аи souvenir et surtout аих sentimens

чие vous т'у exprimez еп votre пот et еп celui de

votre charmante et bien int6ressante flle. Assurez-vous

tous deux des miens, et persuadez-vous l'un et l'autre,

vous, monsieur le comte, de tous mes sentimens d'estime

et d'int6r6t qui vous sont si justement acquis, et та-

jemoiselle votre flle de та tendre afection. Је sais

monsieur votre frbre, que vos dernibres nouvelles

;ont de konigsberg; le beau tems de cet automne doit

woir favoris6 votre voya.ge, mais si la saison est, 6gale

ans les autres pays celle d'ici, vaus soufrirez pr6-

entement du froid. Les neiges et la gel6e m'ont chass6e

е Gatchina, et је suis rentr6e еп ville depuis Mardi;

ii trouv6 monsieur votre frbre еп bonne sant6 et de

)ппе humeur—je lui еп ai fait топ compliment Мет-

•edi pass6, lorsqu'il а din6 chez moi. Uhyver pass6,

l'issue du Conseil, lorsqu'il veniit manger та soupe,

l'ai plaisant6 souvent sur sa physionomie sbrieuse.

.r votre fls а 6t6 d'un bal, que j'ai donn6 mes

fans Gatchina; је l'y ai vu avec plaisir, car il est

bien bonne soci6t6. Vous devez 6prouver la plus

исе jouissance, monsieur le comte, еп vous voyant