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19.

St-P6tersbourg, се 11 f6vrier 1804.

Је viens de recevoir votre aimable lettre, monsieur

le comte, et le beau mouchoir-schal que vous avez

bien voulu m'envoyer et qui те rend de

services. Је vous remercie infniment, monsieur le

comte, et vous prie de dire votre charmante. fille

qu'elle est bien bonne. et bien aimable d'avoir реп“

те faire plaisir. Геп aurai ип la voir chez nous;

оп nous flatte que се sera dans le courant de l•e'td. Le

schal est admirb de toutes les personnes qui le voyent,

et еп v6rit6 l'Angleterre est admirer роит le ремес-

tion de l'industrie qui а acquis le plus haut d6gr6. Је

suis charm6e de savoir le јеипе Nicoln.r heureusement

arriv6 Londres. C'est bien certainement ип sujet distin-

диб, qui r6pondra l'attente du pbre, et аих soins qu'il

lui а prodigu6s. Је vous remercie infniment, monsieur

le comte, de la lettre de la reine que vous m'avez fait

le plaisir de m'envoyer. Сотте c'est ипе r6ponse

la mienne, је craindrais d'etre indiscrete d'y r6pondre,

et vous prie, monsieur le comte, de lui exprimer toute

та sensibilit6 des sentimens qu'elle те t6moigne qui,

sous tous les rapports, те flattent et те sont bien

pr6cieux.

Monsieur le chancelier part ces jours-ci; је suis de

ropinion. monsieur le comte, que vous n'approuverez