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Се 15 avril 1805.

Еп v6rit6, monsieur le comte, il faut compter sur

yotre indulgence, сотте је le fais, роит 6tre persuad6e

que vous пе т'еп voudrez pas d'avoir tard6 si longtems

vous r6pondre et vous remercier de votre souve-

nir, de la belle estampe de l'Imp6ratrice Elisabeth, des

beau gants et du mouchoir-schal que vous m'avez

envoy6s. Је vous еп suis des plus 0blig6e, et bien cer-

tainement је те serais acquitt6e de robligation de vous

еп remercier l'instant, monsieur le comte, si је п'а-

vais 6t6 indispos6e pendant plusieurs mois, cet hyver,

d'une thoux trbs-tenace, de тёте que mes flles Оа-

therine et Аппе; aussi le Palais d'hyver ressemblait-il

ип h6pital. Cette thoux, sans 6tre dangereuse dutout,

influait sur les nerfs et donnait ип malaise qui efecti-

vement nous 6tait la facult6 de nous occuper. Mais

nous voici toutes parfaitement remises, et c'est avec

plaisir que је vous рауе mes arrhes, monsieur le comte,

еп vous assurant et de та sensibilit6 et de топ sou-

venir. Monsieur votre fls n'est pas arriv6 епсо те, mais

bien certainement il sera toujours le bien-venu chez

moi, et j'aurai grand plaisir lui parler de monsieur

son pbre et de sa bien-aimable sour, que j'embrasse.

L'estampe de l'Imp6ratrice est superbe pour le burin et

l'ex6cution, mais је trouve que le peintre Mounier п'а

pas r6ussi rendre la d6licatesse de ses traits. Les