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16.

Се 6 (18) juillet 1803.

J'ai еи le plaisir de voir hier m-r le chancelier chez

moi, monsieur le comte; il а bien voulu m'avertir du

d6part d'uri courrier, et је profte avec empressement

de cette occasion роит vous renouveler се que vous

savez d6jX mais се que је пе те lasse pas de vous

r6p6ter: les assurances de та partaite estime et amiti6.

J'ai trouv6 trbs-bon visage аи chancelier et beaucoup

de bonne humeur, се qui т'а fait trbs-grand plaisir.

d'autant plus que c'est ипе preuve de sant6. Peut-

etre savez-vous d6j&, monsieur le comte, les inqui6-

tudes extr6mes, que те donne та flle H61bne, qui est

dangereusement malade d'une f16vre lente qui тепасе

sa poitrine. Selon les dernibres nouvelles, elle est ип

реи mieux, c'est-h-dire ип реи moins soufrante, mais

la fbvre continue encore. Vous concevrez, monsieur le

comte, l'agitation dans laquelle se trouve топ cour. et

те plaindrez. Enfn је mets топ esp6rance dans la

bont6 Divine et j'espbre qu'elle те conservera тов

enfant; је suis s0re que vous ferez aussi des voux

pour elle. Је vous avoue, monsieur le comte. que с

tristes nouvelles ont tellement absorb6 mes pens6

que је пе те sens pas trop capable de rien, сер

dant j'ai encore vous remercier et des arbres

vi ennent merveille, et des graines. Vous embe