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8.
P6tersbourg, со. 7 (19) d6cembre 1812.
Il у а longtems, monsieur le eomte, que је те рто-
pose de vous 6crire, mais il те paraft que је пе sau-
rais de moment plus favorable pour le faire que
celui ой је puis vous exprimer tout le contentement
que те donne la tournure qu'ont pris chez nous les
6v6nemens de la guerre. Personne пе sait mieux que
vous combien cette guerre m6morable sera jamais
glorieuse роит la Russie, et les esp6rances qu'elle рет-
met de concevoir роит le sahlt de l'Europe il
est donc bien naturel que је d6sire те r6jouir avec
vous de pr6f6rence des поп interrompus depuis
tyois mois de nos arm6es et de la conduite qu'ont tenue
toutes les classes de la nation depuis le, соттепсе-
ment de la guerre.
Il n'6tait pas difEcile de la pr6voir, mais il est bien
doux de voir justifer аих уеих du monde entier ипе
opinion aussi bien m6rit6e de tout tems. La v0tre cet
6gard et celui du r6sultat de la сатрадпе m'6tait
соппие, et vous пе vous doutez peut-@tre pas, топ-
sieur le comte, que dans des momens d'inqui6tudes in-
6vitables cette 6poqne-ci, ипе de mes plus grandes