— 520 —

10.

Vous 6tes, j'espbre, persuad6, monsieur le comte, du

prix qu'a toujours pour moi votre souvenir et l'expres-

sion des sentimens que vous m'accordez depuis plusieurs

ann6es; vous croirez donc ais6ment tout le plaisir

que т'а caus6 votre lettre du 5 (17) septembre et се

que vous т'у dites l'occasion du jour de та Ete.

Је vous еп fais mes bien sensibles • remercfmens et

suis charm6e de pouvoir vous les adresser еп France

ой је vous sais r6uni vos deux enfans. Vous devez

у 6prouver ипе grande satisfaction еп voyant Michel.

respect6 et ch6ri сотте il le m6rite par le corps

d'arm6e qu'il commande,—remplir si parfaitement ип

poste diflcile et qui exige ипе r6union de qualitt;s

dont lui seul, entre tant d'autres, pouvait ofrl“r la soreti.

Cette v6rit6 g6n6ralement reconnue doit 0tre bien douce

votre coeur, aussi ai-je appris avec plaisir que vous

comptpz passer tout l'hiver avec monsieur votre fls

Veuillez lui faire mes complimens, de тёте la

comtesse Pembrocke *), et les remercier de leur souve-

nir; tout се qui vient de vous et des vdtres m'est par•

ticulibrement pr6cieux. Les d6tails que la comte«

Balmaine т'а donn6s sur vous, monsieur le comte. sar

* ) Сестра уиомнпутаго вь иредъидущемъ нисьм•1; Нарышкина. ll.