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Baden, се 8 (20) juin 1814.

Quelque plaisir que те causent toujours vos lettres,

monsieur le comte, је п'еп ai point reeu encore qui

m'ait fait 6prouver autant de satisfaction que la der-

nibre; il т'а 6t6 bien doux de voir que vous avez реп“

moi dans ces momens si heureux pour le monde

entier, si glorieux pour la Russie, qui а rendu la

paix l'Europe.

J'ose dire que j'ai m6rit6 се souvenir de votre part,

tant рат tout се que j'ai 6prouv6 cette 6poque, que

parce que j'6tais habituellement оссирёе de vous et qae

је partageais d'avance le bonbeur dont vous jouiriez.

Је пе puis assez remercier Dieu de vous еп avoir

fait jouir si complbtement et de vous avoir conservb

ип fls si digne de tout votre amour. Је suppose qu'il

est r6uni vous actuellement et que vous oubliez еп

le revoyant bien des ann6es d'inquidtudes, que son

activit6 dans le service de son pays vous а caus6es.

Monsieur Narichkine, votre neveu, partant d'ici роит

l'Angleterre, је le charge de та lettre et је lui envie

presque le plaisir qu'il aura de vous voir. J'aurais

beaucoup d6sir6 faire се voyage avec l'Empereur, si