—437 —

Переписи писательницы Стадь съ нашицъ ди-

пломатомъ Татищевымъ.

Lettre de т-те de Stael m.r Tatbchew.

Се 15 mars 1814 (Londres),

Vous m'avez fait, monsieur, ипе mine si froide hier

qu'en у r6f16chissant ј'еп ai conclu qu'une mis6rable

tracasserie, heureusement expliqu6e avec et т-те

de Lieven, 6tait encore dans votre esprit. J'aurais voulu,

је l'avoue. que vous те justifassiez vous-m6me, mais

је fais assez de cas de vous роит vous rendre eompte

de mes sentiments: је professe ипе haute estime pour

votre nation et ип sentiment encore plus exalt6 pour

votre Empereur. Је l'ai prouv6 т-те de Lieven еп

lui envoyant се que j'ai 6crit sur l'incendie de Moscou,

sur la r6sistance des Russes, et quand cela sera publid,

п'у aura personne, је pense, qui пе dise que •la va-

leur et le patriotisme russe n'eot jamais 6t6 mieux

lou6 que par moi; mais c'est pr6cis6ment parce que

је sais appr6cier vos sentiments et que је les 6prouve

m6i-m6me. Је пе souhaite point que les alli6s aillent

Paris: la conqu6te de la France те fait mal, et, је

soufre des malheurs du pays, ой је suis пбе et ой

топ pbre а 6t6 sept ans le premier ministre. Si les

Franeais 6taient entr6s еп Russie sous le rbgne de Paul

Premier, vous n'auriez s6rement pas d6sir6 тёте alors

les succbs des 6trangers. Telle est та disposition, et

les Autrichiens et les Prussiens et тёте les Anglais

que j'admire, tous comprennent ип sentiment еп moi

qu'ils bprouveraient, tous та place. Је suis loin de

bl&mer les puissances qui ont se venger de tant