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marades de та division, aussi bien, que de топ anci-
еп r6giment de Narva, dont quelqu'uns avaient 6t6
mortellement bless6s, rejoignirent notre procession, et
nous nous convfnmes d'aller ensemble quelque еп-
droit, ой nous pourrions nous trouver mieux. Heureu-
sement pour nous le chirurgien еп chef de notre di-
vision, qui avait aussi reyu ипе l6gbre blessure la
main, consentit nous у accompagner.
Le troisibme jour nous arrivjmes Moscou, ой
nous nous reposames deux jours. Ма blessure, qui
avait 6t6 trbs douloureuse durant le 24 heu-
res, avait cess6 de l'@tre et ma.lgr6 que је fusse tout-
h-fait incapable de rester sur pieds, j'6tais compara-
tiyement bien et j'aurais voulu, que tous mes сотра-
gnons pussenb 6tre dans le тёте 6tat.
Ayant ипе longue et bonne calbche, је supportai le
voyage trbs bien.
Се qui pourra paraitre extraordinaire, c'est que
dans ces circonstances si s6rieuses, si importantes,
nous 6tions роит la plupart contents, giis et que
l'app6tit пе nous ft jamais d6faut.
La crise approchait, et nous sentimes tous que cet-
te crise serait favorable la cause de notre contr6e;
nous sentfmes, que nous avions combattu d'une telle
manibre, que les Franeais пе pouvaient se glorifer
ои se vanter d'une victoire, •moins que се soit de
notre retraite et de l'abandon de notre ancienne са-
pitale. Notre arm6e 6tait terriblement afaiblie par la
bataille; mais de fraiches troupes nous rejoignaient
chaque jour, nous 6tions аи centre de nos ressources
et nous avions de tout еп abondance; nous savions