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drie et Mochny et arriv6 0dessa, j'attendais des

nouvelles des p16nipotentiaires turcs, et vers la fn du

mois de juillet nous commenomes nos n6gociations

Ackermann.

Les Turcs frent d'abord quelques diffcult6s sur la

reconnaissance de la possession russe de qnelques for-

teresses de la C(3te orientale de la Mer Noire, et ils

avaient quelques raisons pour cela par les conditions

du dernier trait6 de paix; mais nous avions gard6 ces

forteresses avant et depuis l'ann6e 1812, et је leur

d6clarai qu'il 6tait impossible la Russie de c6der

des forteresses qu'elle poss6dait de fait depuis tant

d'ann6es. Les p16nipotentiaires turcs те d6clarbrent

qu'ils пе pouvaient pas c6der sur се point et qu'il пе

leur restait retourner Constantinople. Је leur

r6pondis que cela d6pendait d'eux et que је les priais

seulement de те dire, quel jour ils voulaient partir,

айп чие је fasse pr6parer les chevaux sur la route; ils

те dirent qu'ils те feraient la r6ponse le lendemain, et

le lendemain la r6ponse fut qu'ils remettaient leur d6part

et demandaient seulement ип passeport роит ип courrier

qu'ils enverraient Constantinople. La fn de tout се-

la fut que les p16nipotentiaires consentirent tout et

que nous signames la convention аи mois d'aoat. Par

cette convention la Russie avait дадпб tout се qu'elle

d6sirait de ces conf6rences. Aprbs la signature les

Turcs vinrent passer quelques jours 0dessa, ой nous

les r6galAmes de toutes les rnanibres et ой је les fs

naviguer dans la rade pour la premibre fois de leur

vie sur ип bateau vapeur, chose assez nouvelle alors,

тёте dans le Midi de la Russie.