Buyukd6r6, le 4 (16) juin 1810.

Је m'empresse, monsieur le comte, de profiter du

d6part de т-те la comtesse de Worontzow роит vous

renouveller, ainsi que j'ai pris la libert6 do le. faire

envers elle•meme, l'expression de та confusion et de

nos plus vifs et sincbres regrets, та femme et

moi, de се que поив ayons dt6 malheureusement hors

d'6tat de rien faire роит l'agrbment de son s6jour sur

le Bosphore, dans la seule occasion, que j'aurais еие

dans та vie, de vous prouver, monsieur le comte,

quelqne faible partie des sentiments de respect,

de d6vouement et de reconnaissance que је vous ai

vou6 depuis tant d'ann6es. Aussi, si т-те la comtesso

de Worontzow emporte quelque souvenir favorable de

son s6jour et de l'accueil dont elle а 6t6 1'objet

Constantinople, пе soront d0s qu'au пот qu'elle

porte, la renomm6e et la v6n6ration dont votre

пот est ici l'objet et enfn l'expression infaillible de

sa gracieuse influence personnelle. Tous сеих qui ont

еи l'honneur de la voir, commencer рат le Sultan

et ses ministres, et toute notre colonie Europbenne se

sont montr6s l'envie d6sireux de lui complaire et ја-

loux de lui laisser ип souver*r avantageux de son

apparition sur le Bosphore. Le pauvre Halil-pacha а

6t6 d6sol6 de пе pouvoir у concourir роит son part,

et il semble, que son ancien patron, Hosrew, n'ait

attendu que le moment de payer son tribnt de respect