835

Viareggio, pr6fet de l'antique mission de G66rgie, il

а 6t6 intimb сед missionnaires de quitter les domai-

nes Russes aussitOt qu'ils n'auront pas accompli plu-

sieurs conditions exig6es d'eux.

Et сотте ils пе pourraient pas se pr6ter ces соп-

ditions sans violer les devoirs 6troitement li6s leur

6tat, il еп r6sulte que si оп voulait persister dans сед

dispositions, cette mission serait bient6t dissoute. Le

S-t Pbre пе peut pas, par consbquent, s'emp6ch6r d'@tre

vivement touch6 l'aspect des dommages incal-

culables qu'en ressentiraient les fidbles de ces contr6es

6loign6es, ni croire qu'une institution catholique, qui

а exist6 еп paix pendant plus de deux sibcles dans се

pays, soit 0blig6e aujourd'hui par l'autorit6 gouverne-

mentale de le quitter роит le seul motif de n'avoir ра

remplir des conditions qui se trouvent еп opposition

complbte avec leur propre conscience. Le S-t Pbre se

plait аи contraire esp6rer que S. М. пе tardera pas

donner des ordres pour que ees religieux restent

dans l'6tat dans lequel ils se trouvaient, sans etre

oblig6s de donner des promesses incompatibles avec

•leurs devoirs.

Un autre sujet de chagrin 6t6 d'apprendre la dd-

fense faite рат la susdite d6p6che аих missionnaires

еп question de пе plus s'ing6rer dans les afaires des

Arm6niens catholiques, ordonnunt рас ипе d6pache

subsdquente de soumettre l'eccl&lastique Sciagptlari

ои bien Sciagulnte l'administration spirituelle de tout

le clerg6 catholique audelh du Caucase. А cet efet il

est utile d'observer que се n'est certainement pas ипе

chose ignor6e du gouvernement imp6riale que c'est

аих susdits missionnaires et principalement leur pr6-

fet qu'appartiennent les soins spirituels, поп seulement

l'6gard des catholiques Latins, mais aussi des Arm6-

niens, de manibre cependant пе pas empecher que

•ceux-ci soient assist6s, ainsi qu'ils l'ont et6 jusqu'i

prbsent., par les pretres de leur rit.

Nous еп avons ипе preuve manifeste dans l'ordre de