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ПРИЛОЖЕНИ.
SCtNE IV.
М. LA RfGIMANIB ЕТ GRIFONET.
М. ПЕ RtOIMANIE. Eh bien, топ cher Grifonet, nous
voili donc enfn dans се раув assez fortun6 pour те poss6der, dans
се pays qui va devenir le тоИе des empires. Concevez-vous vo-
tre bonheur, sentez-vous toute l'obligation que vous m'avez? Vous
allez servir d'instrument аих grandes choses que је vais oNrer;
c'est par vos mains que passeront tant de sages ordonnanca, tant
d'utiles r6formes, tant d\nventions lumineuses...
GBIFONET. C'est-bdire, que је serai votre garpn 16gislateur;
та foi, monsieur, је souhaite seulement que nous поив touvions
bien du voyage que поив avons entrepris. Vous m'avez fait quit-
ter та place de clerc de et quoiqu'on dise dans le
monde, ип tiens vaut mieux que deux tu l'auras, је те suis laiss6
enj01er par vos belles promesses: nous verrons quoi cela aboutira.
М. DE R%OIMANIE. Cela aboutira та gloire, votre
fortune, et аи bonheur du раув que је veux bien те donner la
peine de r6former.
GBIFONET. Mais, monsieur, vous parlez toujours de r6formes,
d'innovations... Је пе vois рав trop qu'il у ait beaucoup chan-
ger dans le pays ой nous sommes.
М. ПЕ LA R%OIMANIE. Rien changer!
GBIPONET. Non, monsieur. Dans tout се que nous avons рат-
couru, les habitants sont heureux, contens, ils b6nissent sans cesse
le gouvernement 6clair6 dont il бтапе chaque jour quelque loi de
bienfaisance. Оп поид а dit que la population, la culture, l'6cono-
mie, tout cela fait les progrU les plus rapides. Nous avons vu des
villes nouvellement Hties, d'autres ой l'on travailloit avec la plus
grande ardeur: des chemins, des сапаих pour la facilit6 du сот-
merce. Les nobles ont obtenu des d'autant plus beaux
qu'ils prouvent la s6curit6 du gouvernement; le tiers-6tat qui doit