А. А. Тучковъ—гр. А. Э. Орлову.
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que mes calomniateurs. J'ai touiours rempli mes devoirs religieux ее
тёте аи delh. Les soins que i'ai donn6 аи temple de та соттипе еп
font preuve. J'ai reconstruit l'6glise, la maison du pr&tre, celle du diacre,
j'ai еп ипе 6cole pour les chantres d'6glise — tout cela mes frais.
assistais аи service divin, је faisais du bien аих pauvres. Que fallait-il
encore?—Le St. Synode nous а donn6 le t6moignage de sa bienveillance.
Quant аи communisme l'accusation est trop absurde. J'6tais [а
сатрадпе, 600 werst de Moscou quand j'ai appris la foudroyante
nouvelle du d6part de та fille N.— Loin de vouloir prot6ger cette
malheureuse passion j'ai tout fait роит 610igner Од. de та fille. J'avais
bien de raisons pour пе pas d&irer cette union. је comptais sur l'as-
surance que N. m'avait donn6 de revenir avec sa soeur, qui restait
alors MOSCOU avec son mari, Од. ayant quitt6 Moscou avant moi
роит aller sa сатрадпе du G-t d'Orel..... Mais la pauvre enfant
m'avait tromp6, et le d6part d'Og. 6tait simuk. Que pouvais-je faire
се malheur? Tuer le ravisseur, le s6ducteur—mais је пе pouvais tuer
cet homme sans tuer топ enfant ..
Нё bien, је Vous demande M-r le С. que devais -је, que pouvais-
је faire?—Vous 6tes p&re aussi. Que pouvait faire ип p&re malheureux?
Poursuivre еп iustice. —Mais c'6tait augmenter le scandale. —Plusieurs
mois ie pleurais еп silence се d&astre de та famille, seul avec та
digne femme..... Mais quand та fille revint se jeter mes pieds, rndl-
heureuse аи supr&me degr6, livr6e аих terribles remords de la соп-
science—ie l'ai pardonn6. Vous l'auriez pardonn6 aussi M-r le C-te car
elle 6tait seule sans piti6 pour elle-m&me, demandant grace ses parens,
et пе pouvant se pardonner la faute d'avoir f16tri mes cheveux blancs.
О puissance inouie et myst6rieuse de l'amour, que rien пе peut conjurer
et qui dispose de la jeunesse avant qu'elle ait еи le tems de se recon-
naitre!—
Quant Од. је puis assurer М. Е. que son аде et son caract&re le
mettaient bien dans ипе position facile r&ister toute esp&ce de
s6duction, si [а fiert6 de топ caractbre elle seule пе suffsait pas
[е garantir de l'influence fatale de I'amour. Се n%tait plus се јеипе
homme de vingt ans que le G-r de Penza maria sa ni&ce par соп-
voitise de sa fortune et l'6poque ой le h. 6tait d'une extr&me
timidit6 et par dessus sous sa d6pendance absolue. Cest alors qu'il
subit l'influence n6faste de M-r Pantschou. роит son malheur et celui de
bien d'autres personnes innocentes.