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d'aprU la loi. П arriva que Meerza Jakoob еп wci6t6 avec les
gens de l'Envoy6 alla la cour de justice ой il parla еп termes
injurieux de la religion d'Islam еп presence dUlema et des habitans
de la ville. Le peuple commenqa murmurer et demanda, pour-
quoi dans la capitale d'Islam la religion 6tait deshonor6e; mais
сотте il savait que le gouvernement prot6geait l'Envoy6, il se
soumit. Dans се temps deux femmes khardos de Moosh, qui
btaient captives depuis plusieurs annbes et qui sont tomb6es entre
les mains d'Allah Yar khan, furent demand6es par l'Envoy6, les
croyant prisonnibres de karabagh; c,ependant сотте l'Envoy6 d6-
sira les voir et еп juger рат lui•mame, nous ordonnames, que les
deux femmes soient men6es chez lui, mais qu'on les rammbne. П
les vit et se convainquit qu'elles n'btaient point Russes; cependant
il les garda еп 6tage jusqu'au renvoi des captives inconnues, quoi-
qu'on lui apprit, que сев deux femmes avaient 6t6 pendant bien
des ann6es mahom4anes et qu'une d'elles btait enceinte. Оп le
conjura de les renvoyer et de dire ой il у avait des captives
Russes dbtenues, айп qu'on puisse les trouver et les rendre. Tout
cela пе servit rien. Les plaintes de ces femmes mbcontentes et
alarm6es d'@tre ainsi enferm6es dans la maison de l'Envoy6 рат-
vinrent аих oreilles des musulmans et augmentbrent les dispositions
du peuple аи• tumulte. Cependant la crainte des punitions dugou.
vernement les empecha de rien entreprendre. А la veille de l'6meute
il arriva, que les gens de la suite trainbrent ипе femme de la rue
et le тёте jour ils insultbrent et maltraitbrent ип Seyd аи bazar. Le
lendemain matin les caractbres turbulens et vraiment toute la populace
trouvbrent dans ип 6tat de d6sordre; ils s'asemblbrent subite-
ment et allbrent la maison de l'Envoy6 pour emporter les fem-
та; mais ils furent repoussa par les domestiques de l'Envoy6 et
par la sentinelle; quatre cinq musulmans furent tu6s et plusieurs
blessbs. La populace voyant leS corps morts et les bless6s, пе voulut
consentir rien, ni тёте 6couter се que lui disaient les Moollahs et
les grands pretres. Le peuple entoura les portes et grimpa sur le toit