— 166 —

g6n6reux de l'lmp6ratrice те sont assez connus •pour 6tre

persuad6 que si vous auriez demand6 роит toute r6com-

pense cette Princesse ип meilleur sort pour votre sour,

vous l'auriez obtenu. Је crois тете que Sa Majest6 Imp6-

riale, еп YOUS l'accordant, vous auroit 6galement r6compens6;

mais аи cas тёте qu'Elle пе le ft рая п'еп serez

pas assez d6dommag6, ayant fait ип proc6d6 qui auroit

m6rit6 1'estime de cette grande Princesse, ainsi que celle de

tous les honn&tes gens?

Је пе puis т'етрёс her, madame, de vous dire дие j'ai

6t6 6trangement surpris de cette phrase dans votre lettre:

„mes parents пе peuvent rien pr6tendre, puisqu'ils sont

mieux qu'ils n'auroient ри se promettre.“ Је dois vous dire

qu'il у еп а parmi еих qui se trou»trent тёте oTens6 de

devoir leur salut qui que се soit qu'aux bienfaits de l'lm-

p6ratrice et аих services qu'ils ont rendu l'Empire. Је

mets аи потЬге de ceux—lh le grand—chancelier топ oncle

qui, sans faire tort personne, est l'homme de probit6 ге-

соппи еп Europe, aussi que chez nous. Quant celui*,

је crois qu'il vous d6charge de tous soins son 6gard.

Роит топ pbre је пе sache pas qu'il ait fait quelque chose

qui ait ри lui faire craindre d'autre changement qu'une

diminution de cr6dit et dont personne пе peut 6xiger,

puisque chaque souverain est maftre d'honorer plus ои

moins de sa confiance celui de ses suiets qu'il еп croit

capable.

S'il faut la fn vous parler aussi de moi, је voUs dirais

que, quelque d6pourvu que је fusse de talents, је пе veux

devoir les bont6s de l'lmp6ratrice роит moi qu'h Elle-m@me,

et il пе tiendra pas moi, si је пе т'еп rendrais pas digne

ип iour. Ainsi il те parait дие vous devez 0tre tranquille

quant nous tous que vous п•еп recevrez jamais аисипе

incommodit6.