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manquer envers vous-meme que de passer cet article sous

silence. D'ailleurs, vous parler franehement, је crois que

le meilleur тоуеп de m6nager la d61icatesse est celui de

пе rien faire qui la blesse. Је souhaite que vous l'ayez

rempli.

Аи reste vous те faites trop d'honneur et de satisfaction

еп m'apprenant qne Sa Majest6 lmp6riale parut etre соп—

tente de mes services et qu'Elle es@re trouver еп moi

quelque chose de plus ип jour. Је реих т'еп flatter, mais

је dois dire еп тете tems, sans trop pr6sumer, que du c0t6

de la fd61it6, du zble et du respect роит Son auguste рег-

доппе пеје le c6derai qui que се soit dans Son Empire.

Аи resle роит vous mettre l'aise, је n'exige аисипе r6-

ponse de votre part. Је vous dirai que pour се qui те

regarde, је пе demande pas mieux que de recevoir autant

de v6rit6 de votre part que је vous еп ai dite. J'aime

Pentendre et т'еп justifer, quand elle n'est ps fond6e et

те taire tout аи plus, quand elle est mal гееие. N'attendez

donc rien de plus, car pour la flatterie, heureusement је пе la

mis еп pratique dans аисипе des circonstanc.es, ой је те

suis trouv6. Се sont les sentimens avec lesquels је suis,

mademe, etc.

Моп cher frbre!

Је viens de recevoir vos deux dernibres lettres, l'une

aprbs l'autre, dans lesquelles *ous avez chang6 de ton vis-

h-vis de moi. Permettez moi de vous dire que vous auriez

du 6tre plus birconspect dans vos jugements аи sujet d'une

sour qui п'а jamais fait honte votre famitle et dont (а

r6put8tion est s0rement l'abri des soupwns indignes qui

пе peuvent que retomber sur ses auteurs. Les efTets de та

sour que j'avais et.que је lui ai remis пе sont point d'une

nature avoir ри те tenter et contrebalancer les senti—

ments de d6sint6ressement et les principes de vertu que ie