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suis, је пе ferais point des scrupules de vous avouer qu6
је l'ai 6t6, puisque ie suis convaincue que les malheurs et
les chagrins чие j'ai 6prouv6 depuis, vous auraient portb
те pardonner les crimes qui vous auraient [е plus alTect6.
Maisje vous jure que је те suis vainement retrac6 la moindre
de mes d6marches sans trouver rien d'ofensant роит топ
pbre. Роит finir ипе matibre si реи consolante, је vous dirai
que votre ami, тт. Gourier т'а рати ип aimable gareon.
Је l'ai pri6 de venir aussi souvent possible chez moi et је
tacherai de lui faire toutes ces politesses qu'il sera еп топ
pouvoir роит lui prouver les 6gards que је те ferai tou-
jours ип plaisir de t6moigner tous сеих qui vous sont
chers.
Ма scur n'est point parti encore, et quoique nous ayons ип
dbsir r6ciproque d'6Lre toujours ensemble, il arrive quelque
fois que nous пе le pouvons point, puisque је n'ose point
venir chez elle, crainte de gater ses araires, de faeon чие
c'est elle qui те vient voir.
Мовсои, се 19 Septembre (1767).
Сотте је пе crois point que vous soyez de retour, је
ferai partir celle—ci аи hazard, роит vous prier que vous те
donniez des nouvelles de votre chbre sant6, et si les еаих
que vous 6tes all6 prendre vous ont fait l'ef@t d6sir6. Је
n'ai rien,• топ cher frbre, d'int6ressant vous mander; il
в'у а rien de nouveau ici que l'arriv6e des quatre envoy6s
ои d6put6s de la cont6d6ralion de Pologne, qui опь еа hier
ипе audience publique de Sa MaiesL6. lls doivent etre bien
6tonn6s de trouver ici l'6t6, mi-Septembre; nous avons
еи encore avant hier du tonnerre, et le temps est si beau
et si sec que је voudrois volentiers croire que nous som-
mes transplant6s sous ип autre h6misphbre. Adieu, топ
cher ami, portez vous bien et n'oubliez point votre fidble
amie ев
Р. de Daschkaw.