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VIlI.
Мовсоо, 26 J•nvier 1766.
Vous pourez ais6ment, топ trbs cher frbre, vous ima-
giner.la que votre chbre lettre т'а caus6e; ainsi
је те bornerai yous dire qu'h sa r6ception cela а 6t6 le
premier moment que depuis ипе аппбе ј'ауе pass6 avec
douce consolation, qu'une chose chbre mais inattendue
peut faire sentir, soyez persuad6, топ cher ami, que tout
cе qui tendmit те pouver l'amiti6 d'un frbre чие је
d&is aussi tendrement, те sera pr6cieux. А pr6sent
permettez moi de m'expliquer sur ип article qui nous
(ј'еп suis persuad6e) 6galement chagrinant, роит la der-
nibre fois.
Si је n'ai point 6crit топ pbre роит obtenir топ рат-
don sur mes fautes pr6tendues, је vous jure, топ cher ami,
que cela п'а 6t6 pas аисип autre motif sinon que la crainte
de perdre son estime et celle de mes chers frbres. Ecoutez
moi, топ cher ami; се n'est point ип paradoxe, mais ипе
v6rit6 qu' avec votre esprit et justice vous sentirez sans
faute. Сотте il те suppose dans l'indigence et dans la
n6casitb d'avoir recours quelque bienfait et secours, si
j'allais pr6sent de but еп blanc faire des d6marches роит
obtenir de lui та дтасе, la premibre de ses reflexions se-
rait de те donner pour motif de та soumission l'int6r6t et
le besoin -—chose que beaucoup d'autres avec lui\imagineraient
Ainsi, топ cher ami, que те direz vous cela, si
поп qu'il пе faut point se contenter d'avoir l'ame nette, mais
й)соге d'6viter des apparences qui pourraient еп donner
ипе id6e contraire? J'ai donc jug6 de remettfe се1а ипе
occasion qui m'autorise cela, et је vous assure par tout
се qu'il у а de sacr6 que је пе laisserai bchapper аисипе
occasion роит те rapprocher de mes chers frbres et pour
(ждет раг lh de leur paraftre criminelle, quoique trbs inno-
cente аи fond. Et si је пе l'6tais point autant que је le