176

АДОПВУСЪ.

еп Russie Blanche, passant тёте par la Pologne, сотте

vient de le faire l'arm6e prussienne de la Prusse еп Si16sie,

et qu'au moindre mouvement de la cour de Berlin оп soit

pr6t l'attaquer alnsi que les Polonais: је пе crois pas чие

le roi de Prusse, ayant 150 mille hommes autrichiens pr6ts

le bien recevoir, oserait continuer le ton qu'il а pris

notre grande honte et dommage, et qu'il п'а pris que parce

qu'il voit qu'on est chez nous ind6cis et craintif. П п'у а

que cela quf поиз reste faire. Plus nous поид avilissons,

et plus оп nous avilira Э. Nous nous ruinerons davantage еп

eherchant 6viter ип та) in6vitable. Le roi de Prosse fait

semblant de compter sur le secours d'Angleterre роит impo-

ser, mais il sait bien qu'il п'а рад Ьеапсоир attendre, qo'il

а tonte l'Allemagne contre lui et que la moindre d6faite est

pour lai irr6parable. C'est pourquoi, plus оп lui t6moignera

de fermet6, moins il еп aura lui-mOme.

Је vous assure sans flatterie que votre sufrage m'est plus

pr6cieux que celui de tout le Conseil. Је vous avoue que j'ai

6t6 indign6 de la conduite d'Alopeus dans toutes ses pr6ten-

dues n6gociations. Avec quelle partialit6 pour la Prusse il

s'est conduit dans ses rapports, avec quelle bassesse П а

soufert les menaces indignes des minisLres d'Angleterre et

d'Hollande, et сотте ces messieurs le mettaient l'aise еп

protestant que се n'est рад par ordre de leurs cours qu'ils

lui parlaient! 11 avait encore meilleur јеп de leur faire ипе

bonne savonnade, et il пе l'a pas fait. J'ai rapport6 il у а

trois mois que m-r Pitt, те parlant avec exag6ration des

malbeurs qul pourraient arriver si le roi de Prusse соттеп-

qait la guerre, et que је lui ai r6pondu que quoique cela пе

serait pas fort commode роит nous, је n'envisage рад cela

сотте ипе chose qui pourrait nous ruiner, et је lui ai cit6

Рехетр1е de Pierre le Grand, qui, nonobstant que tous вед

въ отроческоиъ возраств, воспатывиъ въ сен чув-

ство любви Отечеству H30cTi8MB о Руссквхъ успзхахъ п Севи-

воину.