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АЛОПВУСЪ.
еп Russie Blanche, passant тёте par la Ро]одпе, сотте
vlent de le faire l'arm6e prussienne de la Prnsse еп Si16sie,
et qu'aa moindre mouvement de la соиг de Berlin оп soit
pr6t l'attaqoer ainsi que les Polonais: је пе crois рад que
le roi de Prusse, ayant 150 mille hommes autrichiens prets
le bien recevoir, oserait contlnuer le ton qu'il а prfs
notre grande bonte et dommage, et qu'il п'а pris que parce
qu'il voit qu'on est chez nous ind6cis et craintif. П п'у а
qne сета quf nous reste faire. Plus nous поид avilissons,
et plus оп поив avilira • Nous nous ruinerons davantage еп
eherchant 6vlter ип та) in6vitable. Le roi de Prasse fait
semblant de compter sur le secours d'Angleterre роит impo-
ser, mais il sait bien qu'il п'а pas beaucoup attendre, qu'il
а toute l'Allemagne contre lui et que la moindre d6faite 0st
роит lui frr6parable. C'est pourquoi, plus оп lui t6moignera
de fermet6, moins il еп аига lui-m@me.
Је vous assure sans flatterie que votre sufrage m'est plus
pr6cieux que celui de tout le Conseil. Је vous avoue que j'ai
6t6 indign6 de la conduite d'Alopeus dans toutes ses pr6ten-
dues n6gociations. Avec quelle partialit6 pour la Prusse il
s'est conduit dans ses rapports, avec quelle bassesse il а
soufert les тепасев indignes des ministres d'Angleterre et
d'Hollande, et сотте ces messieurs le mettaient l'aise еп
protestant que се n'est рад раг ordre de leurs cours qu'its
lul parlaient! avait encore meilleur јеи de leur faire ипе
bonne savonnade, et il пе l'a pas fait. J'ai rapport6 il у а
trois mois que m-r Pitt, те parlant avec exag6ration des
malheurs qui pourraient arriver si le roi de Prusse соттеп-
qait la guerre, et que је lui ai r6pondu que quoique cela пе
seraft раз fort commode pour nous, је n'envisage раз cela
сотте ипе chose qui pourrait nous ruiner, et је lui ai cit6
l'exemple de Pierre le Grand, qul, nonobstant que tous ses
въ отроческоиъ возрастз, воспитывал въ сея чув-
ство любви п Отечитву H3BtcTi8MB о Руссввхъ усвзхахъ в. Сен-
воину.