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Richmond, le 9 IX-bre п. Б. 1790.

Vous те conseillez, топ ami, de bien vivre avec le mi-

nistre de SuUe ici. Је vous assure que је le fais sans cela;

поив nous voyons souvent, поиз dfnons l'un chez l'autre, et

тёте pendant la guerre, quand nous поиз rencontrions, j'ai

toujours еи роит lui les meilleurs proc6d6s possibles, аи point

que dans се temps-lA тёте il s'est toujours lou6 de moi

tout le monde, et quand је vous ai demand6 des renseigne-

ments sur la paix su6doise relativement аих Turcs, c'6tait

роит satisfaire аих pribres que m'ont faites plusieurs personnes

de la Compagnie de Russie, qui 6taient toujours z616es роит

поив et qui disputaient journellement ауес les Su6dois la

bourse contre leurs assertions que le roi de SuUe avait for-

сб la Russie, par ип article s6par6, de promettre faire ва

paix avec les Turcs. Mais avant votre r6ponse, оп avait d6-

јй le trait6 imprim6, qui donna gain de cause nos partisans

et ferma la bouche аих Su6dois. Aussi croyez, је vous prie,

que је пе ferai usage vis-A-vis de personne des informations

que vous m'avez donn6es.

Је suppose que chez vous оп est persuad6 de la bonne foi

prussienne, parce que c'est monsieur Alopeus seul qui donne

les informations sur севе cour; mais је пе doute nullement

que les deux cours imp6riales пе soyent dupes de се nouvel

alli6.

Vous те parlez d'un livre rouge de Louis XVI. Је п'еп ai

jamais entendu parler. Је vous ai envoy6 par m-r Ritter 4

petites brochures et је vous envoie deux ouvrages que је

n'ai pas еи le temps de lire, mais qui .doiyent etre int6res-

sants: l'un est de Necker et l'autre de m-r Bertrand,

ex-ministre de la marine, еп faveur du roi. C'est bien le cas

de dire аи premier: отрубилъ годову да объ волосахъ пп-

четь; car c'est lui qui а pr6par6 tout се qu'il fallait роит

le d6thronement de Louis XVI et l'an6antissement de la royau-