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РАЗГОВОРЪ СЪ •ОВСОП.

trice et de la fermet6 de son Conseil. Monsieur Pitt, qui

gratuitement et avec tant d'improdence montra воп animosi-

t6 contre la Rnssie, sera plus afermi que jamais, si chez

поив оп сне; dans le сад contraire, пе pouvant рав faire la

guerre, dont la natjon пе veut раз entendre parler, il est

compromis tout jamais. Il п'а plus sa popularit6, et la па-

tion s'attache Fox, сотте celui qui fut le premier et le

plus puissant opposant cette fatale mesure. J'ai уи се der-

nier encore hier. Il т'а dit qu'A Norwich .et Manchester оп

pr6pare des p6titions contre les mesures de monsieur Pitt,

qu'on s'occupe de la тёте chose dans le Yorkshire, que се-

la пе fait que rendre le ministere plus odieux la nation,

car ponr le reste il т'а 8jout6: il n'est plus question de

guerre. Le ministre, force de faire de сед confdences, а

miB presque toot le public dans се ridicule secret.

Le prince de Galles, quoique r6concili6 avec la reine, est

toujours attach6 Fox et d6teste Pitt. Tous сеих qui ont

des charges dans sa maison votent contre се dernier.—Je

vous envoye quatre exemplaires de la brochure dont је vous

ai par16; plusieurs centaines d'exemplaires sont dbji partis

роит les provinces; des deux premibres que је vous ai еп-

voy6es, је vous ai marqu6 le пот de l'auteur d'une, qui est la

plus courte. J'ai appris le пот de celui qui а fait l'autre: il

s'appelle Ducarell, riche gentilhomme de [а province de De-

vonshire, d'oti il envoya son manuscript Debret, principal

libreire de l'opposition. Celui-ci а requ ces jours derniers ип

manuscript envoy6 d'Edimbourg; c'est encore ипе brochure

contre monsieur Pitt. Cela sera imprim6 dans ипе semaine;

оп s'attend bien d'autres encore, tandis que dans le parti

du ministre personne encore n'ose le justifer. Toute la па-

tion est pour поид ее avec ипе chaleur incroyable.

92.

Londres, 14 (25) Avril 1791.

Monsieur Fawkner, secr6taire du conseil de за majest6

britannique, partant pour la Russie avec ипе commission de