90.
le 2 (13) Avril 1791.
Сотте il m'est impossible d'6crire аи comte Bezborodko,
pour les raisons qne је vous ai d6tai116.es, је m'adresse
vous, топ ami, роит faire parvenir l'lmp6ratrlce се que је
пе puis faire divulguer sans те compromettre moi-m6me et
те rendre incapable de servir та cour: car outre чие пов
d6p6ches vont dans les n;aisons de tous les тетЬгев da Соа-
seil, elles sont ouvertes et lues par les commis du vice-
chancelier, avant qu'il les voye lui-m6me. C'est се qu'attes-
tent tous les courriers, et c'est се qui est aniv6 топјеиг
kotchoabey avec des d6p6ches qu'il avait apport6es сотте
courrier de la part de monsieur Marcof, qu'un certain Brie-
corn et monsienr Waltz ouvrirent le paquet, le lurent de-
vant lui et le portbrent aprbs аи comte 0stermann, qui пе voit
jamais les couniers leur arriv6e. Nous forcer 6crire
les afaires les plus secrbtes par la voie d'une chancellerie
ой rien n'est secret, c'est поив mettre dans le cas du d6funt
comte Bestoujef Михайла Петровичъ, que la соит forqa de
lui r6v61er le пот des personnes qui lui faisaient des сопб-
dences. Si vous pouvez, soit еп conversation, soit еп топ-
trant la lettre ci-jointe l'lmp6ratrice, l'informer de воп соп-
tenu, је serais bien aise; aotrement п'еп faites аисип usage:
саг је пе pais consentir 6tre compromis ее compromettre
d'autres. Vous pourrez montrer та grande lettre monsieur
Marcof et тёте, si vouj le jugez, аи comte Bezborodko. П
п'у а personne еп la discr6tion duquel j'eusse еп plus de
confance que le vice-chancelier, mais il а ипе chancellerie
d6testable, ой rien n'est l'abri d'6tre divulgu6.
91.
Londres, 11 (22) Avril 1791.
Оп а beau јеи chez поив, si оп п'а рад c6d6, сотте је l'es-
pbre et сотте j'attends de l'616vation d'ame de l'lmp6ra-