Кь графу Стакеаьбергу.
Du 4 (16) Ман 1804.
Је prends la libert6 de m'adresser vous, monsieur le
comte, pour vous prier de m'aider rendre service ипе
»ersonne tru-respectable et avec laquelle је suis li6 depuis
onze апд par l'amiti6 la plus 6troite. C'est de mylord Gren-
ville que је parle. Mylord Camelford, qui vient de mourir,
ayant laiss6 80п h6ritage sa soeur lady Grenville, 6pouse
de топ ami, оп а trouv6 parmi les papiers du dCfunt, qu'il
avaib des fonds еп France. П а laiss6 le пот de l'ami auquel
il les avait conf6s et qui se trouve pr6sent Paris. ll est
question maintenant de retirer ces fonds sans compromettre
«et ami du d€funt, qui est Francais et se trouve sous le
pouvoir de Bonaparte. Lord Grenvillle trouva ипе lettre
дие lord Camelford avait соттепсёе son ami, mais qu'il
п'а рад еи le tems d'achever. C'est sur le reste de се qui
est еп blanc dans cette lettre, que lord Grenville ajouta
devant moi се qui suit реи pru: «La personne qui avait
соттепсб cette lettre et dont vous connaissez l'6criture,
monsieur, пе vit plus. Les h6ritiers vous prient de leur
faire passer dans со pays de la que vous jugerez
plus prudente, les fonds qui lui appartenaient et qui
ont 6t6 conf6s votre amiti6». Lord Grenville п'а рад
sign6 се billet, il l'a cachetb devant moi avec ипе oublie
et, par discr6tion, п'а pas mis l'adresse sur le couvert, afn
de пе раз compromettre l'ami auquei elle cst adressee.
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