et la Grande-Bretagne devenait • infructneuse et qoe le sort

et la r6putation des armes, еп qui gtt l'espoir de l'Europe,

soient compromis inutilement et sans аисип avantage роит

l'infortun6 souverain qu'on voulait assister?

L'Empereur est pret d'employer tous les moyens qu'il а

sa disposition, aussitbt qu'il verra qu'il le peut avec suc-

си pour le bien ge;n6ral et celui de ses alli6s; mais il

croit toujours devoir rester воп de prudence, de

пе point pr6cipiter et provoquer les malheurs que l'on veut

empecher, et пе point amener des 6v6nemens dont оп n'est

pas s0r de sortir avec 80ret6. 11 pense donc qu'il doit,

ainsi que la Grande-Bretagne, pr

cours qu'ils purront porter et qui pourront etre n6eessaires

et r6ellement utileg аи roi de Naples. Sa Majest6 1трё-

riale fait passer de nouveiles troupes Corfou, dont le

nombre sera de 10,000 hommes et pourra тёте etre аид-

ment6, айп qu'elles puissent agir suivant les occurrences,

80it еп soit аи secours du royaune de Naples. La

соит de Londres de son c6t6 pourra, еп augmentant le

nombre de ses troupes Malte et le nombre de ses vais-

seaux dans la M6diterran6e, concourir la d6fense du

тёте royaume de Naples et de celui de Sicile, l'in-

stant que les Franqais envahissent le premier, ои qu'un

concours d'autres grandes pnissances des circonstan •

ces plus favorables роит pouvoir aller аи devant du dan•

дет, аи lieu de l'attendre, сотте оп est r6duit le faire

actuellement.

11 у а • ип autre souverain dont le sort est епсоте plus

malheureax que celui du prince, de la d6fense duquel оп

vient de faire mention. C'e8t le roi de Sardaigne, ami et

allib de la Russie et de la Grande.Bretagne, qui, ayant

perdu la partie principale et la plus riche de ses domai-

nes, п'а аисипе saret6 pouvoir se retirer et se main-