Кь орду Каи•ввгу.
.Harley.8treet, се 24 Janvier 18C6.
Par d'Ame que j'bprouve, је comprends celle
que vous devez sentir, топ cher Canning, apru l'6v6nement
funeste qui а priv6 се pays du plus grand ministre qu'il
ait jamais еи, et le monde du plus parfait des hommes.
Сеих qui ont еи le bonheur, сотте vous et moi, de le
voir de pru et de le bien connattre, ont dt, еп admirant
ses talents sup6rieurs, admirer aussi sa vertu sublime, lz
puret6 de ses moeurs, la douceur de son cette
candeur, cette franchise et cette modestie qui relevaient
ses t81ents.
Ils ont d0 voir que jamais l'ambition, l'or-
gueil ои la vanit6 n'ont еи place dans sa belle ате. Elle
€tait aussi 6tranOre tout sentiment de haine et de ven•
деапсе, quoiqu'elle ait 6t6 souvent provoqu6e се senti-
ment par les plus noires ingratitudes de plusieurs de сеих
qui il п'а fait que du bien. Il п'а jamais 6t6, homme de
parti; il aimait sa patrie et s'6tait d6vou6 tout-i-fait роит
la servir; et c'est еп la servant поп аи dessus de ses for-
ces intellectuelles, mais аи dessus de ses forces physiques,
qu'il est tomb6 victime de son amour роит sa patrie: l'ex-
de travail а abtm6 son corps et а атепб sa destruc-
tion fnale. .Nous avons perdu, vous et moi,• ип ami dont
поив ch6rirons la mCmoire tant que durera notre existence.
Attach6 сотте је suis се pays, је tremble роит tout се
qui lui arrivera apru cette perte irr6parable. La nation.
qui avait pleine confance dans cet homxne prodigieux, 6tait