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nous porte ипе haine implacable, que pour la mettre

hors d'6tat d'@tre utile nos ennemis et les aider

nous nuire. Оп dira que c'est cruel d'abandonner le

roi de Prusse; mais n'ayant pas l'Autriche роит nous,

et le Corse. ayant toutes les ressources (lu continent

sa disposition contre nous, cela ruinerait la Russie sans

aider la Prusse, qu'il nous est impossible de soutenir

seuls. C'est ип axiome еп loi qu'ii l'impossible рет-

sonne n'est tenu.

Si koutouzof avait v6cu, оп пе se serait pas avanc6

l'Elbe et encore moins оп serait al16

pour perdre des milliers de nos braves v6t6rans, роит

aguerrir les пои velles lev6es du Corse, роит se, reti-

rer dans ип coin de la Sil6sie et роит faire ип armi-

stice indispensablement n6cessaire аи Corse, et роит

prendre ип ton de suppliant de l'Autriche

(сат nous d6pendons d'elle prbsent) аи lieu du t.on

que nous pouvions prendre vis-&-vis d'elle, si оп

пе se serait pas mis dans le cas d'avancer роит

reculer sans cesse. La perte de koutouzof est ип

malheur irrbparable. Је n'ai d'espoir qu'en des пои-

veaux miracles. Ведикъ Богъ Русской

— est та

seule consolation. П п'у а que cette divine qui

а toujours prot6g6 si visiblement la Russie, qui те,

soutient dans l'accablement ой је те trouve, quand

је songe та pauvre patrie et nos vertueux сот-

patriotes.

Је vous envoye ici la copie (Типе lettre que j'ai

regue du comte Rastopchine. Elle est curieuse et intb-

ressante. Је regrette seulement de voir qu'il est in-

juste envers koutouzof et n'attribue ses succd'S qu'aux

fautes du Corse, аи froid et la taim•, сотте si се

n'6tait pas ипе grande habiletb de savoir prOfter des