nation сотте la frangaise, personne пе peut pr6voir

jusqu'h quel excbs ces troubles peuvent aller. Ainsi

il va Paris, ой il а laiss6 sa femme, sa flle et le

petit Andr6, роит les mener d'abord Bruxelles, la

premibre apparence de commotion parisienne. П pr6-

fbre Bruxelles, parce que c'est le c6t6 par lequel il а

moins de pays fransais traverser pour sortir. L'hiver

il compte de passer еп Italie.

Les afaires entre le roi et la reine пе sont pas еп-

core arrang6es; la chose paraft diffcile, mais cela пе

peut pas durer dans cette incertitude. Се soir ои de-

main la chose doit 6tre d6cid6e. Еп attendant, cette

folle а рат son arriv6e attir6 les regards de la ро-

pulace, et des mauvais sujets ont соттепсб pr61u-

der des actes de violence; il а fallu amener des mili-

taires, cela а tranquillis6 la ville. Mais оп dit се matin

que le r6giment des gardes que commande le duc de

Glocester а t6moign6 ип esprit de mutinerie et qu'on

а fait marcher се r6giment Woolich. П у а ип es-

prit de vertige qui prend presque partout les gouver-

nements et les gouvern6s. Tout се que nous voyons

faire пе pr6sage gubre de bon, et quoique souvent la

faute est r6ciproque, mais la grande part reste toujours

аих gouvernant8, qui se croyent des Salomons, qul

veulent innover et changer tout et continuellement, sans

autre raison que le plaisir de changer. Оп tourmente

les gens et оп s'6tonne de се qu'ils sont m6contents.

C'est се que nous voyons dans plusieurs pays du соп-

tinent. Ici la faute est toute аи gouvernement, car le

gouvernement пе veut rien innover, tandis que les аи-

tres veulent des innovations et parlent de la r6volution

frang.aise, de celle de l'Espagne, сотте d'une chose

imiter. Le gros bon sens des Anglais, parmi lesquels