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Memel, le 2 juin 1802.
Је пе voas ai рад 6crit depuis чве j'ai еи le bonheur de
vous voir, parce qu'h la manibre dont поив avons couru la
poste, il п'у pas еи тоуеп de rien faire. Је langais аргИ le
moment de notre retour. Bien des consid6ratious те le font
vivement d6sirer. Cepegdant l'Empereur, par les in“ancB les
plus du roi et surtout de la reine de Prusse, а remis
apru-demain дои d6parL 1l п'у а sortes d'attentions, de сот-
plaisances, de courtoisies, dont оп пе se soit servi ici роит lui
plaire, et cela п'а рад 6t6 еп vain. Le roi пяа pas souT6 le
mot des afaires. П а 6tF, quant ва personne, exact се qui
6tait mais Lombard а pass6 chez moi pour те parler
ев son поп d'une сопуепИоп 8ign6e Paris le 23 шау par lB
mrquis de Lucchesini 6t dont, pour ве mettre аисипи bornes
la сопПапсе que l'on а еп S. М. 1., оп п'а pas voulu lui d6-
rober la connaissance. Cette convention а trait аих indemnitbs, t
et m-r Lombard voulait que nous donnions еп quelque manibre
notre sanction cette transaction. Ne pouvant pas у mettre
obstacle et n'ayant рав тоте de raison de le faire, j•ai cru
cependant que се qui valait mieux, c'6tait de battre la сат-
радпе et de remettre le tout jusqu'h retour Р-д, et
l'Emperenr а para goater cette id6e. П serait trop long de vous
d6tailler toute cette araire, mais је пе реих vous dissimuler
que та position а 6t6 et est encore assez d6sagr6able. LTmpe-
rear а pris de l'humeur pour qaelques repreentations que је
lai ai faites, trbs-justes et trbs-utiles pour lui. П doit hvoir
тоте dit quelque chose de son m6wnteRtement, puisque Tols-
toy est venu те pr60her de le moraliser moins. Dans eet
6tat de choses, је suis r6duit sonvent аи silence, paroe qu'ane
repr6sentation venant actuellement de moi produirait infaib (